Dans notre pays, les maisons coutent de plus en plus cher. Les baby-boomers veulent vivre plus longtemps dans leur maison (souvent trop grande), alors que la demande des jeunes couples et familles pour un logement convenable reste considérable. Sans oublier le cout important des emprunts hypothécaires. Un mélange périlleux, surtout pour la classe moyenne, qui éprouve toujours plus de difficultés financières. Par contre, les maisons de luxe passent très rapidement d’une main à l’autre.
Alors que les maisons destinées aux classes moyennes (entre 200.000 et 250.000€) se vendent de plus en plus lentement sur le marché immobilier, les maisons de luxe affichent toujours d’excellents résultats. Villas de luxe, penthouses et maisons à l’emplacement exceptionnel changent rapidement de propriétaire, y compris lorsque les prix de vente s’élèvent à un million d’euro ou plus. Ce type de maison est particulièrement prisé à Knokke, Ixelles et Uccle.
Pour la classe moyenne, le marché de l’immobilier ne connaitra pas d’amélioration immédiate. L’impression de surévaluation des prix se maintient, alors qu’une correction ne se produira sans doute pas à court terme. Selon plusieurs études, la surévaluation des prix de l’immobilier serait toutefois inférieure à 10%, ce qui est bien en-deçà du chiffre de 50% que l’on entend parfois. Étant donné que le bonus logement risque de disparaitre sous peu, il deviendra plus difficile d’acheter sa propre maison.
Mais ce constat ne signifie pas pour autant qu’il n’y a pas d’espoir pour les candidats acquéreurs. Emménager dans des communes situées à la campagne ou en périphérie reste une alternative de choix. De même, les maisons à rénover offrent de nombreuses possibilités pour les budgets restreints.